L'histoire de la commune de Plélo.

Origines:
Plélo vient de l'ancien breton "ploe"qui signifie paroisse et "loub": étang.
Plélo est une ancienne paroisse primitive qui englobait jadis: le territoire actuel de Plélo, le territoire de Trégomeur et une partie du territoire de Châtelaudren (la partie située à l'Est du Leff).
Plélo est mentionnée pour la première fois vers l'an mille dans le cartulaire de l'abbaye de Marmoutier. L’église de Ploilou ou de Plelou est citée dès 1202 dans les chartes de l'abbaye de Beauport.
Plélo est citée comme paroisse dès 1224. Cette paroisse du diocèse de Saint-Brieuc était, sous l'Ancien Régime, un prieuré cure de l’abbaye de Beauport.
Plélo est constitué en commune en 1790 et chef-lieu de canton jusqu'en 1801 (malgré sa suppression par la loi du 28 avril 1790).

Plélo a vu son territoire modifié
- en 1804 (arrêté du 19 juillet 1804) par l'échange d'une partie du village de Goëlo en contrepartie d'un territoire près du village de Saint-Uriel (en Trémuson),
- en 1836, par l'annexion à Châtelaudren du quartier de la Rue Bertho (ordonnance du 6 mai 1836),
- en 1841, par le rattachement à Trégomeur des villages du Pré Normand, de Quinio, des Landes, de la Demi Ville et de Liffiac (loi du 25 juin 1841).

Son histoire:

Vestiges:
Les vestiges de l’Epoque Gallo-Romaine, trouvés sur les sites de Château-Goëlo, Saint-Uriau, Saint-Blaise, La Ville Noro et la Ville Geffroy attestent d’une présence humaine sur le territoire de Plélo. On a retrouvé des poteries, des tuiles de toits, des urnes funéraires et même  des haches de bronze, preuve que la présence humaine était antérieure encore.

Les voies romaines:
3 voies romaines passaient par Plélo:
- Une à Saint-Jean du Temple et à La Corderie.
- Une passant par Saint-Uriau, Château-Goëlo, le Bourgneuf, la Ville Buhel, la Ville Hue, Saint-Blaise, le Mourvet Noir, Saint-Gilles et Châtelaudren pour poursuivre son chemin vers Guingamp.
- La troisième passait sur le tracé de la RN12.

Les chapelles:
Au début du Moyen âge, la commune comptait 17 chapelles sur son territoire. Elles étaient souvent associées à des fontaines, ce qui veut dire que la population était surtout rurale. Le bourg sera fondé plus tard.

Le Moyen-âge:
C’est l’époque de l’art roman.
La première église de Plélo date de cette époque avec des murs massifs, des voûtes plein-cintre et ses piliers carrés. La rosace de la nouvelle église date de l’ancienne.

Les moulins:
C’est aussi la période où les moulins virent le jour. Ils appartenaient surtout aux nobles et étaient le point de passage obligé pour tous les paysans.
Plélo avait 17 moulins à eau et un moulin à vent.
Beaucoup ont disparu aujourd’hui.

La population est passée de 2000 habitants en 1600 à 4046 en 1709, en 2012 nous sommes  3348.

Le Leff : limite du gallo et du breton.
Le breton a eu du mal à franchir les limites: en effet 52 villages en « la ville » contre seulement 9 villages « en Ker» le long de la rivière: Kersemper, Kerdréan, Kergrist, Kergario, Kerléhée, Kertudio, Kerprat, Kergréhen et Kerbieu.

Mines de plomb argentifère:
En 1762, le naturaliste Valmont de Bomars découvre à La Ville-Alhen, une mine de plomb argentifère. Après une interruption de l'exploitation, à la fin du XVIIIème siècle, les mines reprennent leur activité vers 1920-1930. Elles ont laissé quelques noms comme le Moulin du Val ou la Ville Fumée.